Le projet Payankeu au Japon
L’ISTS est un des grands congrès mondiaux dédiés aux technologies spatiales, réunissant 1 500 participants du monde entier. Cette année, il s’est tenu à Kurume, une ville de la très dynamique aire urbaine de Fukuoka. Kurume se distingue par ses avancées remarquables en R&D dans les domaines des sciences et technologies spatiales. Ainsi, de nombreuses PME s’y trouvent et contribuent activement au développement de satellites.
L’Union pour la Promotion de la Propulsion Photonique a décidé d’aider trois étudiants de l’IPSA à y participer dans le cadre du projet Payankeu. Au programme, 7 jours de présentations et d’expositions.
La présentation
Ce septième jour marquait la fin du congrès, et les trois étudiants de l’U3P allaient enfin pouvoir présenter leur PDC. Les exposants ayant quitté les lieux deux jours auparavant, le Kurume City Plaza semblait bien vide. En outre, les dernières sessions de présentation allaient avoir lieu avant une cérémonie de clôture, organisée le soir-même.
En matinée, l’équipe de scientifiques solariens s’est dirigée vers le centre culturel Ishibashi. Cette agréable promenade par beau temps permettait ainsi de décompresser à quelques heures de la présentation.
Réception de l’étude
Après avoir déjeuné, l’équipe devait se rendre à 14h dans la salle allouée, l’intimidante Large Meeting Room 3 5F. Les présidents de session étaient Hiroaki Miyake (professeur en génie des systèmes mécaniques à l’Université de la ville de Tokyo) et Kiyokazu Koga de l’agence spatiale japonaise, la JAXA. Une cinquantaine de professionnels étaient présents pour cette session de Space Environment and Debris. En effet, le papier, intitulé MAPPING THE COSMIC DUST DISTRIBUTION ACROSS THE EARTH-MOON REGION FOR THE PAYANKEU MISSION, s’intéresse à la composition de l’environnement spatial autour de la Terre, contexte dans lequel s’inscrit le compteur de poussière cosmique PDC.
Les trois étudiants ont dû se relayer pour présenter chacun leur partie. Simon présentait le contexte et les problématiques de modélisation 3D et de PCB, Elise la partie optique du capteur et Esteban les études de performances générales et de bilan thermique. Après une courte séance de questions/réponses, l’équipe est soulagée : la présentation est un succès. Il ne reste plus que quelque heures pour continuer à créer des contacts avec les participants du congrès. En effet, il était important de diffuser les messages de l’U3P : la coopération internationale pour une exploration pacifique de l’espace.
Les congrès comme l’ISTS offrent la possibilité d’établir des collaborations ou d’attirer des sponsors pour soutenir des projets. Pour des étudiants, c’est une opportunité unique déchanger avec des experts de leur domaine d’étude. Tous trois ont exprimé leur fierté à l’issue du congrès, de même qu’un grand enthousiasme pour réitérer l’expérience.
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